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Le vagabond de Tokyo

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les avis de Cinemasie

6 critiques: 3.96/5

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22 critiques: 3.97/5

visiteurnote
X27 4.25
TsimShaTsui 4.75
SuperDurian 2.75
shaman 4.25
Secret Tears 3.75
Scalp 3.75
Qumran 4.25
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mattMAGNUM 4.75
lo sam pao 4
k-chan 5
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Illitch Dillinger 4.25
hkyume 3.75
HK Tipee 3
Christian D 4.75
Chip E 2.5
Anel-kun 3.75
A-b-a 3.25
White Snake 5


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Oeuvre d'art

Ce film est une réussite totale, encore une fois on a droit aux délires visuels de Suzuki Seijun qui ici sont poussés à leurs paroxysmes . Mise en scène, décors et esthétisme parfaits et suptils . Un chefs-d'oeuvre tout simplement .

17 novembre 2003
par X27


Aaaaaah tokyo nagaremono!!! blue night....blue night in akasaka!!!

Un héros qui chante sans arrêt même quand il se rend à un guet-apen! Toujours seul, honnête (tout en étant yakusa faut le faire), loyal et courageux bref un vrai héros japonais (surtout si l'on ajoute le fait qu'il rejette l'amour de la sublime chanteuse de piano-bar). Autrement l'esthétisme de ce film (et comme celle de la plupart des Suzuki) est à tomber à la renverse par sa beauté outrancière avec des couleurs vives, des plans recherchés et une musique....une ambiance... Bref merci HK vidéo pour la future sortie vidéo. _J'ai entendu murmuré le mot chef d'oeuvre? _hey ça fait 3 mots!! _pfff le "d'" ça compte de moitié!

12 janvier 2003
par lo sam pao


Un acteur charismatique, un réalisateur au sommet de son art, un visuel stupéfiant et de nombreuses idées de réalisation font de ce film un très grand moment de cinéma. 

11 août 2010
par Jérémy


Film à toute vitesse

Outre quelques plans colorés et expressifs, quelques instants un peu mélancoliques (on pense surtout à ceux incluant la chanteuse), que reste- t-il du Vagabond de Tokyo ? Des expérimentations pour l'expérimentation, dans l'ensemble assez froides, et une trame d'un intérêt très limité. Suzuki d'ailleurs n'en fait pas mystère, enchainant les scènes à une vitesse grand V (le film fait 79 mins), laissant alors le spectateur suivre ça d'un oeil peu engagé. Tout sonne un peu bis, entre les couleurs qui changent: des échanges de coups de feu, une bagarre de masse dans un club avec des occidentaux dedant, ou encore la voix off du vagabond qui sans raison surgit dans la narration. Seijun Suzuki est - il ce cinéaste auteur du pop art sensuel mêlé au film de genre ou bien juste un réalisateur de studio tentant quelques effets parfois bien sentis (ce qui est déjà pas mal)? Il est possible de s'interroger.   

20 juillet 2012
par HK Tipee


Quand Suzuki transcande une série!

Si j'étais critique Japonais le lancerais 2 nouveaux termes pour désigner deux genres ciné: le Nikkatsu Yakuza Eiga et le Suzuki-Geki. À l'époque, qui disait Ciné Japonais, disait Yakuza Eiga: pendant près de quasi 20 ans les écran japonais ont été dominé par les Ken Takakura, Koji Tsuruta,Junko Fuji,Bunta Sugawara, Tomisaburo Wakayama, Sonny Chiba, Tetsuya Watari, Akira Kobayashi, Hideki Takahashi, Nitani Hideaki, Meiko Kaji, Jo shishido ect ect dirigé par les maitres du genres Kinji Fukasaku, Hideo Gosha, Tai Kato, Masuda Toshio, Teruo Ishii, Makino (qui officiait depuis les années 20 sacré nom de... )ect ect.. des centaines de films en 25 ans. N'oublions pas qu'en 1960 le nombres de films réalisé est de 547 films, c,est plus que Hong-Kong dans son âge d'or.... Et il y en pour tout les gouts: films d'ado, de camionneur, de cowboy (he oui), de samurai, de ninja, de maman au grand coeur, de Tora San (un genre à lui seul) et bien sur de Yakzua Eiga. Yakuza eiga qui se déclinait aussi bien en Jida Geki (filoms historique situé avant 1867) et en Gendai geki (film contemporains situé après après 1867). Chaque maison de production avaient son style propre. Les deux spécilaistes du Yakuza Eiga? Toei et Nikkatsu (quoi que Daie à cartonné avec Zatoichi). Et les yakuza eiga qui n'étaient pas des Jida-geki, étaient soit des Ninkyo Eiga ou soit des Jisturoku. Ninkyo Eiga signfie film chevaleresque, donc souvent situé aux début du siècle (si il est situé à l'`époque contemporaine il y de forte chances qu'il y est Gendai Ninkyodo dans le titre...) avec de noble yakzua toattoué et sabreure. Jitsuroku ça, c,est "document vrai2 avec des hitman cynique, peu de morale et des complost, du fric sales... luxure, avarice ect etc Sauf que la Nikkatsu est un cas. Elle a fait des Ninkyo aussi, tout le monde devait en faire parce que c'était ça le top au box office. Donc la Nikkatsu en a fait, et des bons en plus. Parmis les meilleurs, comme la série Otoko no Monsho. Souvent plus originaux que ceux de la Toei. Mais il ont fait aussi beaucoup de yakuza eiga contemporains dans les années 60. Alors que la Toei semblait faire plus de Ninkyo. C'est dans les années 70 lorsque la TOEI, après avoir épuisé le filon des yakzua evadé deprison, des geisha tueuse (vers 67-69 c'était l'époque des Geisha joueuse avec Hibotan Bakuto, mais aussi "Women Gambler de la Daie qui compte environt 17 films de 66 à 71!!) et autres chevalier sabreure, qu'elle s'est lancé dans une série de films contemporain beaucoup moins chevaleresque. Pourtant, les yakzua contemporains de la Nikktasu ne corresponde pas vraiment à quelque chose de "réaliste". En fait, ce sont souvent des Ninkyo déguisé... avec en plus une touche d'humour. Une saveur particulière qu'aucune autre Maison de production ne possède. Si, croyez moi, les films de la Nikkatsu de l'époque ont une saveur si particulière. Distance ironique, palette de couleurs tres.. heu.. POp art Deco à Go Go. Et bien sur, il y avait Suzuki. Bien qu'il est participé à mettre ne place le style Nikkatsu, il est allé... disons plus fort.... Capable de faire des films plus classique comme Angry Waves and Flower, un Ninkyo avec une superbe reconstitution historique, de superbe costumes, de superbe éclairage ect ect. Ou alors le puissant One Generation Tattoo.... Mais quand il donne dans le Polars urbain ou le film d'Action, là c'est le délire: Detective Bureau, Youth of the Beast, Our Blood Will Not Forgive sont tous des films pleins d'action, de poursuite, de baguarre, de gunfight, de sabrage (our Blood Wil Not Forgive où 2 frère venge une fille tué par de méchant yakuza: gun, sabre, baguarre a mains nues, tout y passe et c'est délirant). Je parle bien sur des films réalisé entre 63 et 67. Parce que les films avant sont quasi impossible à trouvé, certain ayant disparue et parce que c'est avec les films pendant cette période que Suzuki est devenu culte. Suzuki à toujours experimenté. Il a fait de jolie films plus auto-biographique ou refletant plus ses opinions comme Gate Of Flesh, Story of Prostitute, Carmen et Fighting Elegy. Des films bien balancé où les excentricité formelles servent le propos. Donc en gros, la filmo de Suzuki se divise en trois domaines; les Ninkyo sérieux (*avec quand même une distance comme Kanto Wandering), les films dit personnel et les films d'action. Je parlais de la touche Nikkatsu. He bien voila la clef. Ce ne sotn pas des Jisturoku, mais bien des films d'action. Et plusieurs étaient franchement délirant. Mais Suzuki est peut-être allé trop ploin.. pour son propre bien. Désirant lancer une nouvelle série Le Vaguabon de Tokyo, ayant pour vedette Tetsuya Watari, c'est Suzuki qui s'y colle. Bien sur, les films d'Action de Suzuki ont toujours été jouissifs, bordelique. Mais le sécnario comptait encore. Mais là il se lâche. Watari, remportera un gros succès dans une autre série, Burai Yori Daikanbu de Toshio Masuda. À voir la série de Masuda, on comprend alors ce que la Nikktasu attendait de Suzuki. Watari y est suave, cool, un genre de Belmondo puissance dix (plus meurtrier et violent ). Au antipode des personnages qu'ils fera pour Fukasaku (Graveyard of Honor quelqu'un?). Dans le film de Suzuki, il est tout ça, mais à un point tel. Il chante le thème du film à tout moment. D'Ailleurs les gangster savent qu'il arrive car ils attendent la musique au loin. Inutile de faire une énumération de tout les artifices et les expérimentations. Sachez seulement que Suzuki joue aux films de gangsters. Comme il joue au cinéma. Une baguarre entre Yakuza, Gi, alcoolo? On est soudain dans un western. Les yakuza sabreurs voudraient bien joué au Ninkyo, mais ils ont peur. Et les fusillades.. Ah les fusillades. SI John Woo est lyrique, mais Suzuki est ironique.. mais ing.nieux. De parfaite mécaniques. Des petit instant d'horlogerie. Watari est un héro conscient qu'il est un hérodans un film. Matsubara Chieko, une des stars maison incarne la jeune fille pure, chanteuse de sabaret qui.. chante.. chante et chante.... En fait c'est la seule chose qu'elle fait dans le film. Les jeux de lumières et de couleurs amorcés avec Kanto Wandering sont poussés aux maximum. Un gangster se fait tuer? Les murs changent du blanc aux rouges... Et ainsi de suite. Si Melville faisait dans la froidure clinic,Ringo Lam dans la démonstration méthodique (la trilogie On Fire...), Suzuki lui, fait... du Suzuki. Dur de dire qu'il a fait école. Même si on retrouve sa patte un peu partout. Et même parfois des scènes identiques. Sachez que la Nikkatsu n'a pas apprécié. Même si en fait, Suzuki n'a fait que pousser le style de la maison à son paroxysme. à la fin du film par example, Suzuki avait tourne une scene contenant une Lune Verte. Les producteurs on ordonnés que l'on retourne la scène ( Quoi une Lune Verte? Mais pourquoi?)... et Suzuki n'a pas tourné les autres épisodes de la série. Qui ne feront pas date il semble. Suzuki est prévenu. Il doit se tenir tranquille. Il ne tournera que deux autres films avant d'être licencié et de déclencher un long procès (qu'il gagnera à la fin des années 70). Il tournera le poétique (et quand même jouissif et pleins d'action) Fighting Elegy et l'ultra délirant Branded To Kill.

03 octobre 2002
par Christian D


Yakuza eiga

J'avoue ne pas avoir été spécialement emballé par ce film. D'une beauté formelle certaine, le scénario et le manque d'émotion m'ont laissé à distance de toute implication. Seuls les effets chromatiques et la mise en scène m'ont fait tenir jusqu'au bout. Le goût de l'esthétique arty (terme que j'emploie ici de manière non péjorative) du metteur en scène ont été à la fois une source relative d'attraction et de répulsion en quelque sorte. Et les chansons sont trop nombreuses et répétitives.

24 septembre 2020
par A-b-a


L'un des plus beaux films du monde ! Que dis-je ? L'un des plus grands !

Chaque plan est d'une perfection visuelle époustouflante. Suzuki Seijun maîtrise comme nul autre le décor épuré ( un piano, deux colonnes ... ) rendu infini par l'utilisation de couleurs primaires et de leurs complémentaires. La mise en scène sublimme l'intrigue, la faisant évolué vers le suréalisme et le ballet ! La bande son jazzie formidable ajoute encore de la personnalité et du charme à ce Tokyo Drifter qui n'en demandait pas tant. Quant à l'interprétation, un mot seulement me vient à l'esprit : "irréprochable". VOUS NE POUVEZ PAS VIVRE SANS !

24 juillet 2003
par White Snake


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